La protection des locaux doit être la priorité de tous les chefs d’entreprise. Il en va de la pérennité de l’activité. Un des sinistres qui pourrait survenir est le dégât des eaux. Cet accident entraîne une interruption d’activités dont les conséquences financières sont colossales. Pour s’en prémunir, souscrire à une assurance multirisque professionnelle assortie d’une garantie dégâts des eaux est requis.
La garantie dégâts des eaux dans l’assurance multirisque professionnelle
Aucune entreprise n’est à l’abri d’un dégât des eaux. Une inondation dans les locaux commerciaux, dans les bureaux ou dans les sites de stockage a des impacts financiers incommensurables sur le bon déroulement d’une activité. D’où l’importance de se protéger. Dans ce cadre, la priorité est de souscrire à une garantie dégâts des eaux directement incluse dans une assurance multirisque professionnelle (MRP). Cette couverture prend en charge le remboursement des dommages causés aux biens suite à divers évènements tels que l’infiltration des velux, verrières, balcons ou terrasses, les débordements des conduites, les fuites des canalisations non enterrées, les infiltrations via les toitures et les façades ou encore le gel des conduites intérieures.
Attention, certains sinistres sont exclus notamment les débordements des canalisations souterraines, les problèmes d’humidité dus à des remontées capillaires ou à la condensation ainsi que les dégâts engendrés par un liquide autre que l’eau. En souscrivant à cette garantie, l’assurance multirisque professionnelle couvre l’assèchement des locaux, le nettoyage, le remplacement ou la réparation des biens immobiliers, des biens mobiliers, des stocks, des marchandises, des matériels et les frais découlant de la recherche de la fuite.
Compléter son assurance MRP par une garantie des pertes d’exploitation
Dans le cadre d’une assurance multirisque professionnelle, la garantie contre les dégâts des eaux doit idéalement être complétée par une garantie des pertes d’exploitation. Suite à un sinistre, l’entreprise fait face à une baisse du chiffre d’affaires alors qu’en parallèle, elle doit continuer à payer ses charges : salaires, loyers, taxes, impôts, crédits bancaires, etc. L’assureur prendra en charge le paiement de ces coûts d’exploitation le temps de la reprise normale de l’activité.
Quelles sont les conduites à tenir après un dégât des eaux ?
Après un dégât des eaux, plusieurs étapes sont à respecter. La première consiste à trouver l’origine de la fuite dans le local. Si elle provient des immeubles ou habitats voisins, il faut alerter les personnes concernées. Il est également conseillé de couper l’électricité pour éviter tout incident. Les biens doivent être protégés et mis hors de l’eau. Puis, passer à la phase d’assèchement. Cette opération est essentielle, car l’humidité entraîne l’apparition de moisissures et de pourrissement qui peuvent avoir des impacts sur la solidité de la construction.
Déclarer le sinistre à l’assureur
La priorité consiste à déclarer le sinistre auprès de l’assureur dans les 5 jours suivants l’évènement, télécharger le document de constat amiable sur le site internet de la compagnie d’assurance puis le remplir dûment. La déclaration s’effectue par lettre recommandée avec accusé de réception et doit comporter tous les détails du sinistre, photos et factures à l’appui. L’assureur enverra un expert sur place pour évaluer les dégâts avant d’émettre une proposition d’indemnisation. L’assuré peut refuser ou accepter cette offre. S’il l’approuve, l’indemnisation s’effectuera sous plusieurs formes : un versement d’argent, la réalisation des travaux par un professionnel du bâtiment ou l’exécution des réparations par l’assuré lui-même qui recevra un montant équivalent aux fournitures et aux heures de travail mobilisées.